Sur un rocher tout blanc, une blanche muraille
Qui accroche au ciel ses funestes lambeaux:
Un mur blanc que le temps lentement dépenaille
Et n'offre plus son gîte qu'aux ailes des corbeaux.
Tu fus pourtant jadis gaillarde citadelle
Et l'on craignait tes tours, tes armes, tes créneaux;
Quand on y parlait l'oc, que ta lange était belle
Lorsque le troubadour y disait ses rondeaux!
Mais un jour, sous ton toit, tu logeas l'infidèle,
Lasse de corruption et en grand désarroi,
On te fit pour cela une injuste querelle
Faute d'avoir su plaire au Pape et au Roi.
Alors, on t'humilia et on te fit offense
On violenta tes tours et on en fit fracas
Pour faire de ton fief une terre de France:
Toi qui, d'Occitanie, voulais être le bras!
5 commentaires:
qui sont les auteurs du texte et de la peinture?
C'est moi! Pardon de t'avoir infligé ça!
Anne O'Nyme.
qu'ès polit aquò !!!
Le texte me plait et la peinture aussi,continue comme ça.
Philippe a dit:
Le château de Roquefixade
L’existence du château de Roquefixade est attestée depuis 1034.
Les premiers seigneurs connus sont Seigneurs de Pailhès, branche
De la famille de Rabat, et portent tous le nom de Bernard Amiel
De Pailhès. Pendant la croisade contre les albigeois, ils sont de
Tous les combats aux côtés des comtes de Toulouse et de Foix
Dont ils sont les vassaux.
En 1278, le Château est acheté par le Roi qui assurera l’entretien
Et le remaniement des fortifications et y entretiendra une garnison
Comportant un châtellain, un guetteur, un portier, douze sergents
Et des chiens de garde. En 1463, Louis XIII ordonna le démantèlement
Des château de Montaud, Tarascon, Labastide de Sérou et Roquefixade.
En 1675, la châtellenie fut vendue en commande à Vital Guilhon de
Lestang, Baron de Celles, dont la famille le garda jusqu’à la
Révolution où il fut cédé comme bien national.
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